Déboires du Crédit Suisse

 

Le 19 mars 2023, le Conseil fédéral a décidé de sauver le Crédit Suisse de la faillite imminente en permettant son rachat par l'UBS. Dans le cadre de cette transaction, les titres AT1 du Crédit Suisse ont perdu toute leur valeur. PRESV détenait quelques positions AT1 du Crédit Suisse dans un fonds de placement, ce qui a entraîné une perte de CHF 387'000.— pour notre fondation, représentant 0.0222% de la fortune de la Caisse au 30.04.2023.

Depuis le début de l'année, les actions nominatives du Crédit Suisse ont également perdu de leur valeur. À fin avril, une perte non réalisée de CHF 39'000.—, soit 0.00225% de la fortune, a été enregistrée. Il est important de noter que PRESV n'investit qu'à travers des fonds de placement et que la plupart des fonds ESG que nous possédons excluaient l'action du Crédit Suisse.

Les obligations émises par le Credit Suisse se négocient actuellement au-dessus de leur valeur de début d'année, ce qui n'est donc pas un problème. Ces dettes seront reprises dans le cadre du rachat par l'UBS. Les fonds obligataires que nous utilisons n'ont donc pas été affectés.

En tenant compte d'autres moins-values indirectes, nous estimons les pertes totales maximales de PRESV à ce jour à CHF 989'000.—, ce qui représente 0.0568% de la fortune de la caisse au 30.04.2023. À titre de comparaison, une variation de 1% sur la bourse suisse, lorsqu'elle se produit, coûte selon nos estimations plus de CHF 2 millions à PRESV.

De plus, à l'heure actuelle, les risques opérationnels liés à cette reprise sont faibles et la collaboration avec les équipes du Crédit Suisse se poursuit normalement. D'autres mesures pourraient être prises une fois que la fusion juridique sera effectuée.

 

Sierre, le 30 avril 2023